Joseph et la fille

Joseph vient de passer vingt ans en prison. A peine libéré, il n'a qu'une obsession : préparer un ultime braquage. Pour monter ce coup de maître, il a besoin d'un complice. Ne pouvant se fier à personne, il décide d'initier Julie, 20 ans. Le trouble s’immisce entre ces deux êtres que tout oppose…

Une histoire qui se déroule en 6 jours : - Le 11 juillet 1789, Charlotte Corday arrive de Caen à Paris. Elle loge à l'Hôtel de la Providence, rue des Vieux Augustins. - Le 13 juillet 1789, à 8 h du matin, elle achète un couteau dans une boutique, Galerie du Port Royal. L'après midi elle se rend pour la seconde fois au domicile de Marat, rue des Cordeliers. Celui-ci la reçoit enfin. Elle le poignarde dans son bain. Charlotte Corday est arrêtée et transférée à la Conciergerie où elle sera interrogée. - Le 14 juillet 1789, Fête de la liberté - Le 16 juillet 1789, Funérailles de Marat. - Le 17 juillet 1789 au matin, le procès a lieu. Le Président et Fouquier Tinville sont impressionnés par l'accusée. La peine de mort est prononcée. L'exécution aura lieu à 17h, Place de la Révolution. Samson, le bourreau, écrira dans ses mémoires son admiration pour Charlotte Corday.

Dans une campagne française du début du 20ème siècle, Raboliot, intrépide et courageux braconnier, est un passionné de chasse nocturne. Marié et père de deux enfants, l'homme voit en cette pratique, pourtant strictement interdite, son seul exutoire. Surveillé de très près par le gendarme Sommedieu, Raboliot ne prend pas garde et va même jusqu'à le narguer. Grave erreur puisque dès lors, les deux hommes vont mener une lutte qui obligera le braconnier à fuir sa famille. Contraint de (sur)vivre dans les bois, Raboliot ressent très vite l'envie de revenir chez lui mais Sommedieu, bien décidé à lui mettre la main dessus, est partout...

Dans le Montmartre des années 50, Ernest Ripper, un écrivain qui doute de son talent, est contacté par Arcimboldo, un homme étrange qui prétend être le tueur en série qui défraie la chronique à Paris. Celui-ci lui propose de rédiger ses mémoires...

En pleine guerre d’Algérie Djamila Boupacha, 22 ans, est arrêtée et avoue la pose d’une bombe pour le compte du FLN. Interrogée par l’avocate parisienne Gisèle Halimi, elle revient pourtant sur ses aveux qu’elle dit obtenus sous la torture. Gisèle va alors tout faire pour renvoyer le procès au terme d’une enquête bâclée par le tribunal militaire d’Alger, et éviter à Djamila la guillotine. De retour à Paris, l’avocate mobilise autour de Djamila des personnalités de première importance : Malraux, Mauriac, Sagan et surtout Simone de Beauvoir, qui réussit à alerter l’opinion publique. Djamila est enfin ramenée en France pour y être auscultée et jugée. Alors qu’un procès sans précédent se prépare et que des actes de torture en Algérie vont être reconnus pour la première fois, les accords d’Evian mettent fin à la guerre et tous les militants du FLN sont libérés. Parmi eux Djamila, ramenée en Algérie par les siens où elle deviendra un symbole de l’indépendance et de la lutte contre la torture.

Le 16 février 1899, Félix Faure, président de la IIIe République, trouve la mort dans les bras de sa maîtresse, Marguerite Steinheil. Si cette anecdote provoque alors un véritable scandale, le voile ne sera jamais levé sur l'histoire d'amour complice et passionnée que vécurent les deux amants. Car la ravissante Marguerite n'est en aucun cas une courtisane ou une fille facile, qui s'est laissée charmer par les fonctions prestigieuses de Félix Faure. La jeune femme est au contraire une véritable héroïne des temps modernes, dont la beauté et la franchise ont conquis le coeur du président. C'est un lien très fort qui unit dès lors Félix Faure et Marguerite...