All Good Children

Dara et Eoin, deux frères irlandais de 11 et 12 ans, sont recueillis par leur tante dans le Nord de la France où ils rencontrent Bella, une jeune anglaise effrontée et séductrice. La jeune fille joue et attise la jalousie des deux garçons jusqu'au point de non retour.

Fred n’est pas un marginal, il vit pourtant dans sa voiture ! C’est d’ailleurs sur un parking public qu’il rencontre son… voisin, un jeune paumé avec lequel il se lie d’amitié.

La psychiatre Jane Morton est envoyée au sein d'une communauté recluse dans une petite île au nord de l'Irlande. Elle doit étudier le cas de Dorothy Mills, adolescente accusée de tentative de meurtre sur un bébé. Alors qu'elle vient en aide à Dorothy, la psychiatre tente d'affronter ses propres démons et d'éclaircir le secret qui hante la communauté.

Dans une bourgade de province, un soir de fête foraine, Marie est témoin d'une scène érotique dans un train fantôme. Elle ne peut distinguer le visage de la femme, par contre, l'homme la voit. Troublée, elle fuit, mais l'individu, Robert, la suit jusque chez elle. Ce soir-là s'amorce entre eux une relation ambiguë. Les sentiments de Marie pour cet homme oscillent entre le désir et la peur, d'autant que dès le lendemain, elle apprend qu'il est accusé de la disparition d'une jeune femme.

C'est l'histoire de Marie, jeune femme dysphasique. Elle se sent dans sa langue, le français, comme dans une langue totalement étrangère. Alors, elle reste en panne sur le bord des autoroutes de la communication. Au fil de ses rencontres, nous comprenons combien ce langage défectueux creuse entre elle et le monde un fossé difficilement franchissable. Car au-delà de l'anormalité, blessure ressentie depuis l'enfance, d'autres obstacles menacent de l'isoler encore davantage : son propre enfant dont on la prive, le chômage, l'alcool dont elle abuse, et, tapie derrière l'agressivité, la fierté, et le refus de la pitié, une immense soif d'amour. La Couleur des mots raconte vingt-quatre heures de la vie de Marie.