Lost killers

A Mannheim, en Allemagne, un groupe de sans-papiers à la dérive se bat pour s'en sortir. Branko (Misel Maticevic) le Croate deale pour aider sa mère qui est mourante, tandis que Merab (Lasha Bakradze) le Géorgien est chargé de liquider un homme d'affaires sans raison valable, mais il panique à la simple idée de le tuer. Un concours de circonstances absurde empêche les tueurs à gages maladroits que sont Branko et Merab d'exécuter le contrat. Ne sachant plus à quel saint se vouer, les deux comparses décident alors de s'allier à Carlos (Elia "James" Blezes), un réfugié haïtien de deux mètres qui rêve d'émigrer en Australie, et à son amie Lan (Nicole Seelig). Celle-ci est une petite prostituée vietnamienne qui s'est fixé un but dans la vie : tuer un crocodile dans un zoo pour venger la mort de sa mère, dévorée par un de ces sauriens. Mais une fois encore, la victime, qui ne se doute de rien, en réchappe. Et c'est alors qu'un meurtre imprévu se produit. Ce film de Dito Tsintsadze a été présenté dans la section Un Certain Regard au Festival de Cannes 2000. Tout en abordant le thème de la dignité, il offre aux acteurs Nicole Seelig, Misel Maticevic, Lasha Bakradze et Elia "James" Blezes leur premier grand rôle au cinéma.

Dévorée par le chagrin, une femme demande à un peintre de faire le portrait de sa fille de vingt-deux ans et celui de son fils de dix-neuf ans qui vient de périr dans un tragique accident. Alors que le peintre se trouve lui-même affecté par l'exécution de cette commande inhabituelle, la confrontation violente entre l'artiste et ses modèles va mettre en exergue les rapports complexes qui unissent cette famille.