Les éblouis du cinéma

La Mort du jeune aviateur anglais raconte l'histoire d'un aviateur britannique dont Marguerite Duras a découvert la sépulture à proximité de Deauville. Bien que nous ne sachions pas où commence la fiction, la narration de Marguerite Duras fait preuve d'une authenticité remarquable. Un véritable manifeste d'écriture spontanée, brillamment mis en scène par Benoît Jacquot. Où l'écriture - directe - de Duras s'accorde parfaitement avec la technique sans artifice du cinéaste.

Roberto, jeune schizophrène, entend des voix qui l'entraînent vers une angoisse profonde. " L'univers se divise de trois en trois jusqu'à l'infini. Tes cheveux et tes poils aussi " répètent en écho les voix. Le jeune homme commence alors à s'attaquer à son système pileux, il se rase : cheveux, barbe... Son infirmière ne tarde pas à l'épauler et lui propose une nouvelle " voie " de guérison.