L'Ours

"Un ourson orphelin, un grand ours solitaire, deux chasseurs dans la forêt. Le point de vue des animaux." Telles sont les quatre lignes envoyés par Jean-Jacques Annaud à son producteur Claude Berry pour expliquer le projet de son film. "Après la "Guerre du feu", explique le réalisateur, je voulais aller plus loin, essayer de transmettre les émotions communes à toutes les espèces supérieures du monde animal. Eviter que les animaux aient des comportements calqués sur ceux des hommes, affublés de raisonnements de midinette, avec une voix off pour expliquer ce qui se passe."

A l'aube du XVIIIe siecle en 1699, un riche industriel anglais, poussé par sa vanité et son désir d'éblouir sa delicieuse épouse Julianna, décide de transformer son jardin en friche en une véritable oeuvre d'art. C'est Meneer Chrome, brillant paysagiste hollandais de renommée internationale, qui est chargé d'elaborer le chef-d'oeuvre. Il a été engagé sur les conseils de James Fitzmaurice, un intrigant, jaloux de la réussite de Smithers et amoureux de la belle Julianna.

Le 19 février 1976, un ingénieur de l'Aeronautique est licencié pour motifs économiques. Commence alors pour lui une vie nouvelle qui le marginalise peu a peu.

Un musicien est protégé par trois anges, qui l'inspirent dans son travail.

C'est un "muet" d'une heure, réalisé avec des moyens dérisoires, qui montre un petit garçon aux prises avec ses parents. Tous trois se déplacent dans un univers banalisé par les représentations du rêve (un escalier, une route, une forêt).