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    Tolstoï, le dernier automne : Affiche

    Tolstoï, le dernier automne

    Après cinquante ans de mariage, la comtesse Sofya Andreïevna, épouse aimante et dévouée de Léon Tolstoï, voit son monde s'écrouler soudain sous ses pieds. Au nom de sa nouvelle religion, le célèbre écrivain est en effet prêt à renoncer non seulement à son récent titre de noblesse, mais aussi à ses biens et à sa famille, décidé à terminer ses jours dans la pauvreté, l'austérité et la chasteté. Sofya Andreïevna qui a dédié sa vie à cet époux extraordinaire, lui a donné treize enfants et a même copié Guerre et Paix à six reprises de ses propres mains, découvre avec horreur les agissements du fidèle disciple Chertkov qui essaie de convaincre le grand Tolstoï de modifier son testament en laissant les droits de ses romans au peuple Russe plutôt qu'à sa famille ! Aussi indignée que révoltée et blessée, la comtesse se bat férocement contre ce qui constitue à ses yeux une insupportable injustice vis-à-vis d'elle et de ses enfants. Tout empire quand la passion qu'elle met à rappeler à son époux, les années, les difficultés et surtout leur amour, sert davantage le dessein de Chertkov et conforte Tolstoï dans son désir de simplicité, d'authenticité et de paix.
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    Cracks in the Shell

    "On ne te voit pas, tout simplement" - un verdict dénigrant pour une future comédienne. Bien que la timide Fine fasse preuve de caractère lorsqu’elle s’occupe de sa sœur handicapée, sur scène, elle manque de confiance en elle. Quand Kaspar Friedmann, célèbre metteur en scène au Stadttheater, fait irruption à l’école de théâtre et la choisit pour jouer le rôle principal de sa nouvelle pièce "Camille", elle est prise au dépourvu. Le personnage est si différent d’elle: confiant et aguicheur, mais aussi fragile et autodestructeur. Fine plonge avec zèle dans l’univers de Camille, et le personnage commence à prendre le dessus, même au quotidien. Fine découvre sa féminité, mais le contrôle de sa propre vie lui échappe. Elle se donne toute entière au metteur en scène, dont les méthodes humiliantes la conduisent au bord de l’abîme…