Billy Elliot

Dans un petit village minier du Nord-Est de l'Angleterre, Billy, onze ans, découvre avec stupeur qu'un cours de danse partage désormais les mêmes locaux que son club de boxe. D'abord effaré, il devient peu à peu fasciné par la magie de la gestuelle du ballet, activité pourtant trop peu virile au regard de son père et de son frère Tony, mineurs en grève. Billy abandonne les gants de cuir pour assister discrètement aux leçons de danse professées par Mme Wilkinson. Repérant immédiatement un talent potentiel, elle retrouve une nouvelle énergie devant les espoirs que constitue Billy. Les frustrations larvées explosent au grand jour quand son père et son frère découvrent que Billy a dépensé l'argent consacré au cours de boxe pour des cours de danse. Partagé entre une famille en situation de crise et un professeur de ballet têtu, le jeune garçon embarque alors dans un voyage à la découverte de lui-même.

Adolescents du nord-est de l'Angleterre, à Newcastle, Gerry (Chris Beattie) et Sewell (Greg McLane) sont fauchés. Ils viennent de foyers brisés. Gerry est collégien et son meilleur ami Sewell est au chômage. Tous les deux aspirent à une meilleure vie. Fervents supporters du club de football Newcastle United, ils rêvent de posséder deux cartes d'abonnement qui leur permettraient d'assister aux matches de la prochaine saison. Celles-ci coûtent 1000 livres, une somme exorbitante qu'ils n'ont pas en leur possession. Toutefois, ils ne manquent pas d'idées et se donnent pour mission de gagner cet argent. Ils inventent alors des combines de plus en plus incongrues, leur démarche tourne au comique. Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2000, le film de Mark Herman est inspiré du roman de Jonathan Tulloch, La carte d'abonnement . Newcastle Boys est une comédie touchante, pleine de charme, sur deux jeunes garçons qui refusent d'abandonner la poursuite de leurs rêves. Chris Beattie et Greg McLane font ici leurs premiers pas au cinéma.